La suspension - Modification corporelle et performance
La suspension peut être vu comme un rituel, une épreuve, une forme d’expression corporelle ou bien encore un rite. En fait, une personne se suspend par des crochets reliés à des piercings, parfois ou souvent temporaires, et réalisés pour l’occasion.
Cela peut paraitre étrange mais il faut noter que la pratique de la suspension peut changer radicalement sa vision de la vie que ce soit en bien (très souvent) ou en mal parfois. C’est une sorte d’expression corporelle de son être intérieur.
Sommaire :
- La suspension verticale par le torse ou O-Kee-Pa.
- La suspension de la résurrection.
- La suspension par les genoux.
- Conclusion sur la suspension.
La suicide suspension :
La suicide suspension est la forme de suspension la plus répandue. On s’accroche verticalement par des piercings réalisés dans le dos. Le performer se retrouvera donc suspendu en position debout. Le nom de cette suspension vient du fait qu’elle fait penser à un homme qui est pendu.
Une variation se fait en s’accrochant par le dos, mais aussi par les bras. C’est une crucifix suspension. La personne aura les bras tendus sur le coté, ce qui fera penser à la position de Jésus lors de sa crucifixion.
La suspension verticale par le torse ou O-Kee-Pa :
La suspension verticale par le torse ou O-Kee-Pa, trouverait ses origines d’un rite amérindien de la tribu Mandan. Pendant quatre jours, le jeune guerrier dansait sans se nourrir, dormir et boire. Ensuite son corps était peint et il enfilait des vêtements rituels. Enfin, un guérisseur lui faisait des incisions sur la poitrine pour y insérer des morceaux de bois par lesquels il était suspendu.
Cette suspension est considérée comme très difficile et très douloureuse. Elle peut provoquer des douleurs intenses et des problèmes respiratoires.
La suspension superman :
La suspension Superman est une suspension horizontale avec la face pointant vers le sol. La personne suspendue aura alors une position similaire à celle de superman en vol. C’est de la que vient son nom.
Des crochets sont placées sur le dos et sur les jambes. Le plus souvent en deux rangées.
La coma suspension :
La coma suspension est une suspension horizontale avec la face du performer pointant vers le ciel. Le nom de cette suspension viendrait d’un film nommé Coma (thriller Américain de 1978) dans lequel on peut voir des personnes dans le coma suspendues de cette manière.
Des crochets seront placés sur les jambes, la poitrine et le torse. Ces crochets seront disposés le plus souvent en deux rangées.
La suspension du lotus :
La suspension du Lotus comme son nom l’indique, est une suspension effectuée en position du lotus. Des crochets seront disposés prêt des genoux, sur le milieu des inférieur des jambes et dans le haut du dos.
La suspension de la résurrection :
La suspension de la résurrection est une suspension ou on se suspend par le torse et on se penche alors en arrière. La personne suspendue sera maintenue par deux rangées de crochets disposés sur le ventre.
L’impression sera que le performer se relève de sa mort. D’où le nom de résurrection donné à cette suspension.
La suspension par les genoux :
La suspension par les genoux est une des suspensions les moins douloureuses. La personne suspendue se verra dotée de crochets au niveau des genoux et sera tête vers le bas et les genoux vers le haut. Bien que peut douloureuse, la position tête vers le bas peut entrainer des maux de têtes ou de la désorientation.
Conclusion sur la suspension :
Il existe un nombre infini d’endroits sur le corps par lesquels on peut se suspendre. Il existe des combinaisons qui permettent de se suspendre d’une certaine façon et ainsi de créer une figure de style. La suspension est un art corporel ouvert à l’imagination. Certains ont même déjà effectué des suspensions par les fesses !!!
Mais il existe aussi d’autres types de suspension qui apparaissent afin de satisfaire tous les goûts : les suspensions bondages, qui n’ont rien à voir avec les piercings et qui plaisent à de plus en plus de personnes.
Certains font de représentations de suspensions publiques qui permettent de faire connaitre cet art un peu méconnu et cela permet aussi de repousser les limites de la performance. Les suspensions privées sont elles, plus une sorte de méditation, de retour aux sources pour certains et surtout il n’y a pas la pression de la foule donc la suspension privée est réellement faite pour soi-même.
Comme on peut le voir, la suspension, comme le piercing ou bien le tatouage, est un art corporel. Chacun est libre ou non d’y adhérer mais on se doit de respecter ceux qui pratiquent cet art « un peu à part ».